20 conseils pour un investissement réussi

Nathi-Dreams vous prodigue 20 conseils pour un investissement réussi

20 conseils pour un investissement réussi

L’Andalousie séduit, elle captive. Ensoleillement, coût de la vie moins élevé, sécurité, cadre de vie chaleureux… Les arguments en faveur de cette région du sud de la péninsule ibérique sont nombreux. Prendre la décision d’y investir et/ou de s’y installer ne doit pas se faire à la légère. Investir au paradis présente de nombreux avantages, mais encore faut-il se poser les bonnes questions et être prêt à franchir le pas.

Nathi-Dreams vous prodigue 20 conseils pour un investissement qui rime avec épanouissement !

1 Suis-je prêt ?

La question peut paraître simple, mais elle est essentielle. Cet investissement est-il bien réfléchi ? Ai-je pesé le pour et le contre ? Suis-je prêt, par exemple, à investir à plus de 1 500 kilomètres de chez moi? Ma famille est-elle en accord avec cette décision importante ? Même s’il s’agit d’un simple investissement au départ, avec le temps, la passion andalouse vous gagne, et vivre au soleil à plein temps devient souvent une évidence.

2 J’établis une liste de critères avec, pour chacun, des degrés de priorité

Il est essentiel de lister ce que l’on désire, mais aussi ce que l’on ne veut absolument pas. Faites la balance entre les avantages et les inconvénients de chaque critère : vais-je plutôt rechercher un bien neuf ou ancien ? Vais-je acheter sur plan ? Plutôt un appartement ou une maison ? Un garage est-il nécessaire ? La piscine est-elle prioritaire si le bien est situé à 100 mètres de la plage ? Chaque question doit trouver une réponse. Notez également les idées qui vous passent par la tête dès vos premières recherches et relisez-les régulièrement. Avant de prendre toute décision, replongez-vous dans vos notes afin de ne pas regretter un achat « coup de foudre » souvent accompagné d’une amnésie passagère…

3 Je choisis la bonne ville pour investir et/ou pour vivre

Avant d’acheter un bien immobilier en Andalousie, il est crucial de bien choisir la ville où vous souhaitez investir. Louez par exemple un appartement ou une chambre d’hôtel pendant quelques jours dans le quartier qui vous intéresse. Vous avez des enfants ? Localisez les écoles à proximité. Pratiquez-vous un sport quotidiennement ? Vérifiez la présence d’installations adaptées. Vous ne supportez pas le bruit ? Évitez les biens situés en centre-ville ou près d’une gare…

4 J’étudie le marché immobilier local

Il est essentiel de se renseigner sur le marché immobilier et d’éviter toute précipitation. Si vous optez pour un investissement locatif, analysez le marché : identifiez les villes, villages et quartiers offrant le plus fort potentiel de rentabilité. Cette approche inclut également l’étude des prix, les tendances du marché, la demande locative et les perspectives de croissance.

5 Je m’informe sur le coût de la vie

Il est primordial de connaître le coût de la vie locale. Certes, la vie est moins chère dans le sud de l’Espagne qu’en Belgique ou en France, bien que l’écart ait tendance à se réduire ces derniers mois. Toutefois, il reste possible de vivre confortablement à moindre coût en Andalousie. Les dernières études estiment que le coût de la vie y est inférieur de 22 à 28 % par rapport à la Belgique ou à la France. Un restaurant reste abordable, et une simple caña en terrasse coûte généralement moins de 2 euros, un tarif difficilement envisageable en Belgique ou en France. Les transports en commun y sont également plus compétitifs, et les taxis affichent des prix moyens d’environ un euro par kilomètre. Certains produits, comme l’alcool, les cigarettes, les fruits et les œufs, y sont aussi bien plus abordables.

6 Je réfléchis à l’impact sur ma famille 

Cet investissement, qu’il s’accompagne ou non d’une expatriation, doit être mûrement réfléchi pour tous les membres de la famille. Le bien choisi convient-il à tous ? En cas d’expatriation, avez vous pensé au budget pour la scolarisation de vos enfants ? En Andalousie, l’éducation n’est pas totalement gratuite. Même dans le public, certains frais sont inévitables. Le budget peut rapidement s’envoler si vous optez pour le privé. Une école primaire internationale permet une transition en douceur (la langue française y est enseignée), mais les frais peuvent dépasser 8 000 euros par an. Pour une crèche, comptez environ 400 euros par mois.

7 En priorité , je définis mon budget réel

La question du budget semble évidente, mais le besoin de rêver entraîne parfois des incohérences. Il est essentiel d’établir un budget clair et d’évaluer rapidement la part du financement nécessaire. Ne perdez pas de temps si vous n’êtes pas encore prêt à acheter. Cela implique d’avoir une vision globale de votre capacité d’achat à l’instant présent et d’avoir déjà obtenu la garantie d’un prêt bancaire si nécessaire. Prenez en compte le prix d’achat, les frais de notaire, les taxes, les charges de copropriété, les coûts de rénovation et les frais de gestion locative. En cas d’emprunt, comparez les taux et conditions pour obtenir le meilleur f inancement possible.

8 Je reste réaliste

Gardez en tête que le bien idéal n’existe pas, et c’est encore plus vrai lorsque le budget assigné à votre achat est réduit. Gardez les pieds sur terre et sélectionnez des biens en gardant ce principe fondamental à l’esprit. Un appartement à Marbella, vue mer, deux chambres, dans un état impeccable avec une superbe terrasse exposée sud à 120 000 euros n’existe pas.

9 Je n’achète pas un « chat dans un sac »

Partez à la découverte de plusieurs propriétés et, lors des visites, évaluez bien l’état de la maison ou de l’appartement, son emplacement, son environnement, son ensoleillement… Assurez vous d’obtenir les documents légaux du bien (actualisés), qu’il s’agisse du titre de propriété ou du certificat urbanistique. Vérifiez si le bien dispose d’une licencia turística, car dans certains quartiers en situation de saturation, l’administration communale a pris des mesures et ne délivre plus de nouvelles licences. 

10 Je réfléchis déjà à la gestion locative de mon bien

Louer son bien se prépare, et la gestion des entrées et sorties doit être confiée à une personne ou une société digne de confiance. Ne négligez pas cet aspect si vous souhaitez générer des revenus grâce à cet investissement. Nombreux sont ceux qui déchantent face à une gestion peu professionnelle de leur bien. Vous connaissez l’adage : on sait ce que coûte un professionnel, mais on ignore ce qu’au final coûte un non-professionnel.

11 J’ai mon « Numéro d’Identification Étranger », le NIE, en poche

L’achat d’un bien immobilier en Espagne passe obligatoirement par l’obtention de ce document. Il n’est pas nécessaire d’être sur le territoire espagnol pour l’obtenir (prenez contact avec le Consulat d’Espagne de votre pays), même si c’est plus simple et plus rapide.

12 J’ouvre un compte bancaire en Espagne

L’ouverture de ce compte ne peut se faire que si vous disposez d’un NIE. Pour un non-résident, présenter son passeport ou sa carte d’identité en plus du NIE suffit. Il n’y a pas de dépôt minimum pour l’ouverture d’un compte, et les frais de gestion varient selon les banques et les services. Acheter un bien immobilier en Espagne nécessite l’ouverture d’un compte bancaire local pour faciliter les transactions financières, même si ce n’est pas obligatoire. Cela simplifiera le paiement de l’acompte, le virement des fonds pour l’acte d’achat, et la gestion des dépenses liées à la propriété (factures de services publics, contrat internet, charges de copropriété…). Il est donc recommandé d’ouvrir un compte bancaire local, ce qui vous évitera la mauvaise surprise de frais démesurés et de délais interminables pour les virements internationaux. En choisissant la bonne banque, qui vous proposera les meilleures conditions et un service de qualité, vous optez pour une gestion financière efficace pour votre achat immobilier dans le sud.

13 Je m’adjoins les services d’un avocat spécialisé

C’est l’acteur clé pour une transaction réussie. Ne faites pas l’impasse sur ses services, même s’ils ne sont, bien entendu, pas gratuits. Il faut en effet compter environ 1 % du montant du bien pour bénéficier de son expertise. Il s’engage à vous faciliter les démarches et, surtout, à étudier le passif du bien. Une fois la transaction réalisée, il garantit que tous les frais liés au bien ont bien été réglés. Tout oubli lui incombe. Pour rappel, en Espagne, le rôle du notaire est limité en comparaison avec la Belgique ou la France ; il ne remplit pas du tout les mêmes missions !

14 Je me renseigne sur toutes les règles de la copropriété 

Tout le monde n’investit pas dans une villa isolée sans contrainte de communauté. Il est important d’étudier en détail non seulement le coût, mais aussi le règlement de la copropriété où votre nouveau logement est situé, voire celui de la mancomunidad (le groupe qui gère plusieurs copropriétés). Par exemple, quelles sont les restrictions en matière d’horaires d’ouverture de la piscine, les problèmes de stationnement, l’admission des animaux domestiques… ? Maîtriser les règles du jeu dans lequel vous allez évoluer est essentiel et évite bien entendu les mauvaises surprises. 

15 Je prévois l’imprévisible 

S’il est facile d’établir la liste des dépenses directes (frais d’achat, notaire, avocat, impôts, frais de communauté, consommation d’eau, d’électricité, internet…), d’autres surprises peuvent survenir et ternir quelque peu l’expérience. Soyez vigilant et ayez l’œil. Les dépenses imprévues peuvent provenir, par exemple, de modifications d’installations obsolètes ou de rénovations de façades, de piscines ou d’égouts. Ne faites pas l’impasse sur les derniers comptes rendus des assemblées générales de la communauté, procurez-vous tous les documents utiles et posez au vendeur les questions nécessaires (même si elles fâchent).

16 La veille de votre achat, demandez une dernière visite du bien et vérifiez absolument tout !

Une fois la signature posée, il vous sera difficile de revendiquer quelque chose en lien avec des défauts ou des pannes non signalées. La mention « dans l’état bien connu de l’acheteur » est d’application ici en Andalousie. Le four fonctionne-t-il ? Les télécommandes sont-elles opérationnelles ? L’air conditionné a-t-il été vérifié ? Les fenêtres se ferment-elles sans problème ? Prenez le temps de tout inspecter et signez en toute connaissance de cause. Mieux vaut prévenir que guérir, que ce soit à Paris, Bruxelles ou Marbella…

17  Belgique, France, Espagne, même combat !

Devenir propriétaire peut vous confronter à des difficultés inattendues et à des frustrations. Les Espagnols ont la réputation d’être nonchalants, il est difficile de trouver de bons artisans, et certaines démarches administratives peuvent être décourageantes…

Mais est-ce finalement différent ailleurs ? La qualité du travail des artisans est-elle toujours au rendez-vous en Belgique ou en France? Y obtient-on facilement des rendez-vous chez les médecins ou dans les administrations ? 

18 Je fais une offre respectueuse

L’agent immobilier ou l’avocat qui vous accompagne peut transmettre votre offre de manière officielle. Si votre proposition est acceptée par le vendeur, vous devrez verser un acompte minimum pour la confirmer. Une nouvelle fois, faites preuve de bon sens et évitez à toutes et tous de perdre du temps. Si vous êtes tombé sous le charme d’un appartement affiché à 220 000 euros, ne proposez pas 150 000 euros, un peu de logique !

19 Je prends seul(e) ma décision en gardant la tête froide

Investir dans l’immobilier en Espagne ou ailleurs est un défi. Il est préférable de ne pas se tromper. Même s’il est important de solliciter l’avis de vos proches, ne vous laissez pas trop influencer. Bien entendu, ils peuvent vous donner de précieux conseils, mais méfiez-vous de l’impact qu’ils peuvent avoir sur votre réflexion. La décision finale vous appartient, et c’est vous qui vivrez dans la propriété.

20 Je me mets dès aujourd’hui à l’espagnol

Parler espagnol est un atout majeur pour réussir votre investissement. Toutes les personnes que vous rencontrerez ne maîtrisent pas forcément le français. Avoir un pied en Espagne signifie aussi adopter la langue. Apprendre une nouvelle langue n’est pas toujours facile, surtout en vieillissant, mais cela en vaut la peine ! Vous aurez de meilleurs contacts avec vos voisins, votre quotidien sera plus simple et votre vie sociale plus enrichissante.