Quel apport pour acheter en Espagne - Costa del Sol
L'apport minimum requis pour votre prêt hypothécaire espagnol dépendra probablement de votre statut de résidence

Quel est l'apport minimum pour un prêt hypothécaire en Espagne ?
L'apport minimum requis pour votre prêt hypothécaire espagnol dépendra probablement de votre statut de résidence.
- Les résidents peuvent généralement emprunter jusqu'à 80 % de la valeur de la propriété, ce qui signifie qu'un apport de 20 % est requis.
- Les non-résidents sont souvent limités à un financement de 60 à 70 %, ils auront donc besoin d'un apport de 30 à 40 % pour acheter une propriété avec une hypothèque.
Ces pourcentages s'appliquent aux biens résidentiels standards. Pour les biens commerciaux ou les résidences secondaires, l'apport requise peut être plus élevé.
Pourquoi les non-résidents ont-ils besoin d’un apport plus élevé pour un prêt immobilier espagnol ?
Comme c’est le cas pour tout produit hypothécaire, des limites sont souvent associées au risque.
Les banques espagnoles considèrent les non-résidents comme des emprunteurs à haut risque en raison des difficultés potentielles liées à la vérification des revenus et à la récupération des biens en cas de défaut.
Malgré cela, l’Espagne reste l’un des pays les plus accessibles pour les acheteurs de biens immobiliers étrangers, avec des options de prêt hypothécaire compétitives disponibles à des taux d’intérêt souvent inférieurs à ceux d’autres régions d’Europe et des États-Unis.
Acheteurs européens et acheteurs authentiques européens
Pour les citoyens de l'UE, les conditions de prêt sont souvent plus favorables que pour les résidents hors UE. Certaines banques peuvent proposer des prêts allant jusqu'à 70 à 80 % de la valeur du bien, en fonction de la situation financière de l'acheteur et des politiques du prêteur.
Après le Brexit, les citoyens britanniques sont considérés comme des résidents hors UE. Ce changement signifie :
- Une exigence d'apport légèrement plus élevé, généralement de l’ordre de 30 à 40 %.
- Des documents supplémentaires sont souvent requis pour prouver la stabilité financière.
Malgré ces complexités supplémentaires, de nombreux acheteurs britanniques trouvent toujours le marché immobilier espagnol attrayant, notamment pour les maisons de vacances ou de retraite. Avec de belles maisons disponibles à des prix avantageux dans des endroits espagnols idylliques, l'attention supplémentaire requise pendant le processus de candidature en vaut la peine.
Facteurs qui influent sur l'apport requis pour un prêt hypothécaire espagnol
Quels autres facteurs peuvent avoir un impact sur l’apport requis pour un prêt hypothécaire espagnol ?
Localisation du bien
Les propriétés situées dans des zones très demandées, comme la Costa del Sol, peuvent être soumises à des exigences d'apports plus strictes. Ces propriétés sont souvent plus chères et présentent un potentiel plus élevé pour les investisseurs immobiliers.
Ratio prêt/valeur (LTV)
Le ratio LTV détermine la part de la valeur du bien que la banque financera. Des ratios LTV plus faibles (et des apports plus élevés) sont courants pour les non-résidents ou les propriétés de luxe. Par exemple, une propriété de 300 000 € avec un prêt hypothécaire de 70 % nécessitera un dépôt de 30 % (90 000 €).
Type d'hypothèque
Le type de prêt hypothécaire choisi peut avoir un impact sur le montant de l'apport requis pour un prêt hypothécaire espagnol. Les deux options les plus courantes sont les prêts hypothécaires à taux fixe et à taux variable.
Un prêt hypothécaire à taux fixe est assorti du même taux d'intérêt pendant toute la durée du contrat. Cela offre une certaine stabilité, mais peut nécessiter un apport plus élevé. Certains non-résidents peuvent être limités aux produits à taux fixe.
Les prêts hypothécaires à taux variable, en revanche, sont liés à l'Euribor et s'accompagnent souvent d'exigences d'apport légèrement inférieures et de taux d'intérêt fluctuants.
Autres coûts hypothécaires espagnols à prendre en compte
Les dépôts ne sont pas le seul coût initial lors de l'achat d'une propriété en Espagne.
En plus de l'acompte, les acheteurs doivent prévoir d'autres dépenses, qui peuvent ajouter 10 à 15 % au prix de la propriété.
Ces coûts comprennent :
- Impôts : Taxe de mutation (ITP) : 6 %-10 % (varie selon la région) & TVA (IVA) : 10 % pour les constructions neuves.
- Frais de notaire et d'enregistrement : Environ 1 à 2 % du prix du bien.
- Honoraires juridiques : généralement entre 1 000 et 3 000 €.
- Frais de dossier de prêt hypothécaire : Certaines banques facturent 1 à 1,5 % du montant du prêt en guise de frais d’administration.